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Text rozhodnutí
Datum rozhodnutí
27.3.2025
Rozhodovací formace
Významnost
3
Číslo stížnosti / sp. zn.

Rozhodnutí

PREMIÈRE SECTION

DÉCISION

Requête no 27396/18
Gabriele AGUZZI et autres
contre l’Italie

La Cour européenne des droits de l’homme (première section), siégeant le 27 mars 2025 en un comité composé de :

Frédéric Krenc, président,
Raffaele Sabato,
Alain Chablais, juges,
et de Liv Tigerstedt, greffière adjointe de section,

Vu :

la requête no 27396/18 contre la République italienne et dont 210 ressortissants de cet État, la liste des requérants et les précisions pertinentes figurent dans le tableau joint en annexe (« les requérants »), représentés par Me O. D’Addamio, avocate à Sulmone, ont saisi la Cour le 4 juin 2018 en vertu de l’article 34 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (« la Convention »),

la décision de porter la requête à la connaissance du gouvernement italien (« le Gouvernement »), représenté par son agent, M. L. D’Ascia,

les observations des parties,

Après en avoir délibéré, rend la décision suivante :

OBJET DE l’AFFAIRE

1. La requête concerne la durée excessive d’une procédure juridictionnelle administrative.

  1. Les faits de l’affaire

2. La requête porte principalement sur la limitation de la possibilité pour les requérants d’obtenir une indemnisation dans le cadre de la procédure d’indemnisation pour la durée excessive de la procédure à la suite de l’introduction de l’article 2, alinéa 2-sexies, lettre d), dans la loi no 89 de 2001 (« la loi Pinto »). Cette nouvelle disposition prévoit une présomption d’inexistence du préjudice relatif à la durée excessive en cas de déclaration de péremption de l’instance, en application des articles 81 et 82 du décret législatif no 104 du 2 juillet 2010 introduisant le code de procédure administrative. Elle porte également sur l’obligation de présenter une demande de fixation en urgence de la date de l’audience (istanza di prelievo), comme condition de recevabilité des recours « Pinto », telle que prévue par l’article 1-ter, alinéa 3, de la loi Pinto.

3. L’arrêt du tribunal administratif régional du Latium du 5 décembre 2017 (R.G. 7791/2009), faisant application de l’article 82, alinéa 1, du code de procédure administrative, déclara la péremption de l’instance introduite par les requérants en l’absence d’une nouvelle demande de fixation de l’audience.

  1. Griefs

4. Tirant grief de l’article 6 § 1 et l’article 13 de la Convention, les requérants se plaignent de la durée excessive de la procédure administrative principale et de l’impossibilité d’obtenir une indemnisation par l’introduction d’un recours « Pinto » dont ils remettent en cause l’effectivité.

  1. Le droit interne pertinent

5. Le droit et la pratique internes pertinents relatifs, en général, à « la loi Pinto », figurent dans l’arrêt Cocchiarella c. Italie ([GC], no 64886/01, §§ 23-31, CEDH 2006-V) et, en ce qui concerne son application à la durée des procédures juridictionnelles administratives, dans l’arrêt Olivieri et autres c. Italie (nos 17708/12 et 3 autres, 25 février 2016).

6. En particulier, l’article 1er, alinéa 777 de la loi no 208 du 28 décembre 2015 a modifié la loi Pinto introduisant l’alinéa 2-sexies de l’article 2 qui prévoit :

« sauf preuve du contraire, le préjudice pour la durée excessive de la procédure est présumé inexistant, en cas de :

d) péremption de l’instance au sens des articles 81 et 82 du code du procès administratif, introduit par le décret législatif no 104 du 2 juillet 2010 ».

7. Les articles 81 et 82 du décret législatif no 104 du 2 juillet 2010 introduisant le code de procédure administrative prévoient que :

Article 81 (péremption)

1. L’instance est périmée si aucun acte de procédure n’est accompli pendant un an. Le délai est interrompu à partir de la présentation de la demande au sens de l’article 71, alinéa 1, et jusqu’à ce qu’une réponse ne soit donnée à cette dernière, sauf ce qui est prévu par l’article 82.

Article 82 (péremption des instances plus que quinquennales)

1. Après cinq ans du dépôt de l’instance, le secrétariat communique aux parties constituées un avis en force duquel le requérant est tenu de présenter une nouvelle demande de fixation de l’audience (istanza di fissazione dell’udienza), signée par la partie qui a donné la procuration au sens de l’article 24 et par son représentant, au plus tard cent vingt jours après la réception de l’avis. À défaut d’une telle demande, l’instance est déclarée périmée.

2. Lorsque, en l’absence de l’avis au sens de l’alinéa 1, il est communiqué aux parties l’avis de fixation de l’audience pour la discussion du fond, l’instance est décidée si le requérant déclare, y compris à l’audience à travers son représentant, d’avoir intérêt à la décision. À défaut, l’instance est déclarée périmée par un décret du président de la chambre.

APPRÉCIATION DE LA COUR

8. Pour ce qui est du grief tiré de l’article 6, le Gouvernement excipe du non-épuisement des voies de recours internes. Il soutient en particulier que les requérants auraient dû épuiser le remède « Pinto » car la présomption d’inexistence du préjudice subi, prévue à l’article 2, alinéa 2-sexies, de la loi Pinto, est de nature relative et qu’en dépit de la perte d’intérêt en l’instance conduisant à la déclaration de péremption, la partie pourrait toujours prouver avoir subi un dommage à cause de la durée excessive de la procédure.

9. Les requérants demandent à la Cour de rejeter cette exception. Ils se bornent à indiquer que les juridictions internes auraient tendance à rejeter toutes demandes d’indemnisation au sens de la loi Pinto en cas de péremption de l’instance principale.

10. La Cour rappelle que le simple fait de nourrir des doutes quant aux perspectives de succès d’un recours donné, qui n’est pas de toute évidence voué à l’échec, ne constitue pas une raison valable pour justifier la non-utilisation de recours internes (Brusco c. Italie (déc.), no 69789/01, CEDH 2001-IX, et Zihni c. Turquie, no 59061/16, § 23, 29 novembre 2011).

11. En l’espèce, la Cour note qu’en vertu des dispositions pertinentes du droit italien, en particulier de l’article 2, alinéa 2-sexies de la loi Pinto, les requérants avaient la possibilité de saisir les juridictions « Pinto » pour obtenir une indemnisation en raison du délai déraisonnable de la procédure devant les juridictions administratives. En effet, en s’appuyant sur l’interprétation littérale avancée par le gouvernement, qui n’a pas été contredite par la partie requérante dans ses observations à l’aide d’une interprétation jurisprudentielle en sens contraire, elle considère que la présomption prévue par la disposition précitée est relative et peut donc être renversée par la partie intéressée. À cet égard, force est de constater que la teneur de cette disposition est différente de celle de l’article 1-ter, alinéa 3, de la loi Pinto qui prévoit l’irrecevabilité automatique des recours fondée uniquement sur l’absence de présentation de la demande de fixation en urgence de la date de l’audience (istanza di prelievo) (Olivieri et autres, précité, § 64).

12. Eu égard à ce qui précède, il n’est pas établi que le recours « Pinto » n’était pas un remède accessible aux requérants et susceptible de leur offrir une perspective raisonnable de succès.

13. Il s’ensuit que le grief doit être rejeté pour non-épuisement des voies de recours internes, en application de l’article 35 §§ 1 et 4 de la Convention.

14. Pour ce qui est du grief tiré de l’article 13 de la Convention, en ce qui concerne la présomption d’inexistence du préjudice relatif à la durée excessive d’une procédure administrative en cas de déclaration de péremption de l’instance, eu égard aux conclusions ci-dessus, la Cour estime que le grief est manifestement mal fondé et doit être rejeté au sens de l’article 35 § 3 a) de la Convention.

15. Concernant l’impossibilité de saisir les « juridictions Pinto » à défaut d’avoir déposé, au cours de la procédure principale, une demande de fixation en urgence de la date de l’audience (istanza di prelievo), le Gouvernement soutient que, dans leur requête, les requérants n’ont pas formulé ledit grief.

16. Constatant que ce grief n’a été formulé que dans les observations soumises le 2 novembre 2021, soit plus de six mois[1] après la clôture de la procédure principale le 5 décembre 2017, et rappelant les principes dégagés dans l’arrêt Grosam c. République tchèque ([GC] no 19750/13, §§ 88-97 et 100, 1er juin 2023), la Cour le déclare tardif. Il s’ensuit que le grief est irrecevable au sens de l’article 35 § 1 de la Convention et qu’il doit être rejeté en application de l’article 35 § 4.

Par ces motifs, la Cour, à l’unanimité,

Déclare la requête irrecevable.

Fait en français puis communiqué par écrit le 2 mai 2025.

{signature__1}

Liv Tigerstedt Frédéric Krenc
Greffière adjointe Président

ANNEXE

Liste des requérants

No

Prénom NOM

Année de naissance

Lieu de résidence

1.

Gabriele AGUZZI

1955

Ponzano di Fermo

2.

Saverio Francesco ALBANESE

1960

Monteprandone

3.

Fausto ALES

1957

Tigliole

4.

Davide Gianluca AMICUCCI

1968

Bellaria Igea Marina

5.

Giuseppe Maria AMODEO

1961

Syracuse

6.

Giovanni ANTIGNANI

1968

Sorbolo

7.

Pasquale ARENA

1972

Viareggio

8.

Giovanni ARPANTE

1956

Podgorica

9.

Carmelo AZZARÀ

1965

Cerveteri

10.

Claudio BALDAN

1954

Quartu Sant’Elena

11.

Paolo BALZANO

1959

Porto Sant’Elpidio

12.

Maurizio BALZERANI

1957

Miolati Spontini

13.

Giuseppe BARTOLOMEO

1963

Crevalcore

14.

Pasquale BENCIVENGA

1960

Senigallia

15.

Gian Luca BERRUTI

1979

Rome

16.

Umberto Maria BIANCO

1977

Pesaro

17.

Vincenzo BILOTTA

1963

Savignano sul Rubicone

18.

Ippazio BLEVE

1959

Pesaro

19.

Roberto BOCCOLINI

1952

Senigallia

20.

Antonio BORGIA

1956

Asti

21.

Antonio BOTTALICO

1960

Porto Sant’Elpidio

22.

Giorgio BOTTI

1960

Fidenza

23.

Andrea BRACCIALARGHE

1979

Fermo

24.

Giuseppe BRUNO

1964

Vignola

25.

Francesco BUCARELLI

1957

San Giuliano Terme

26.

Roberto BUGLISI

1955

Parme

27.

Estachio BURGI

1964

Monterenzio

28.

Francesco CANUTI

1965

Ancône

29.

Cosimo Massimo CAPACCHIONE

1959

Numana

30.

Francesco CAPASSO

1960

Ariccia

31.

Bernardo CAPECCI

1944

Ascoli Piceno

32.

Vito CARADONNA

1963

Riccione

33.

Antonino CARAVELLO

1964

Modène

34.

Giuliano CARESTINI

1958

Bologne

35.

Rosario CARINO

1962

Modène

36.

Gennaro CAROTENUTO

1965

Montemarciano

37.

Fabio CASTIGLIA

1972

Comacchio

38.

Giovanni CASTRIGNANO

1963

L’Aquila

39.

Franco CAVA

1964

Modène

40.

Enrico CECCHI

1957

Montescudo

41.

Maurizio CECCHIN

1962

Roncegno Terme

42.

Stefano CERIONI

1972

Rome

43.

Massimo CIARLANTINI

1975

Tarente

44.

Luciano CICHETTI

1950

Colonnella

45.

Manlio CILENTO

1964

Cagliari

46.

Giovanni CIRIOLO

1963

Martellago

47.

Giovanni CIRMI

1972

Rimini

48.

Tonino COSSA

1948

Sestu

49.

Alberto Giovanbattista COZZOLINO

1953

Spinetoli

50.

Alfredo CRISTOFORI

1954

Ancône

51.

Ulisse CRIVELLARO

1955

Piove di Sacco

52.

Stefano D’AGOSTINO

1955

Ancône

53.

Remo D’ALONZO

1949

Rimini

54.

Nicola Natalino DARDES

1959

Porto Recanati

55.

Pasquale D’ASCANIO

1955

Porto Recanati

56.

Domenico DE ANGELIS

1961

Ascoli Piceno

57.

Antonio DE FABRITIIS

1954

Montemarciano

58.

Angelo DE FRANCESCO

1962

Rimini

59.

Alessandro DE GREGORIO

1972

Rimini

60.

Marco DE IORIS

1964

Ravenne

61.

Vanessa DE MARIA

1972

Pistunina-Messina

62.

Giuseppe Felice DE MITRI

1965

Parme

63.

Alberto DE VENTURA

1970

Rome

64.

Angelo DECARO

1951

Quartucciu

65.

Felice DESIATO

1948

Borgosesia

66.

Alessandro DI FILIPPO

1976

Rome

67.

Michele DI LELLA

1946

Novafeltria

68.

Nicolò DI LISCIANDRO

1952

San Benedetto del Tronto

69.

Claudio DI LUCA

1963

Ancône

70.

Nicola Diego DI MARINO

1964

Monteverdi Marittimo

71.

Vincenzo DI MODUGNO

1960

Ascoli Piceno

72.

Angelo DI PRATA

1962

Ortona

73.

Gianfranco DI TANO

1950

Reggio d’Émilie

74.

Vito DI TERLIZZI

1965

Lucques

75.

Giuseppe DI TULLIO

1966

Gênes

76.

Alberto DORIA

1994

Rimini

77.

Sarah DORIA

1987

Rimini

78.

Giuseppe FALCO

1964

Milan

79.

Savino FARANO

1960

Barletta

80.

Luciano Mario FARINA

1961

Chiaravalle

81.

Roberto FARINA

1955

Castelfidardo

82.

Marinella FASSINETTI

1957

Rimini

83.

Nicola FEO

1965

Chiaravalle

84.

Claudio FERRARESI

1955

Rome

85.

Berardino FERRETTI

1954

Florence

86.

Enzo FINI

1960

Bologne

87.

Pietro FORENZA

1954

Rome

88.

Nicolino FORLINI

1950

Spinetoli

89.

Niccolò FRANCALANCI

1968

Florence

90.

Mario Giovanni FRASSINE

1961

Albinea

91.

Michele GALIANO

1971

Jesi

92.

Fabio GALLI

1963

Rimini

93.

Vito GALLUZZI

1960

Ravenne

94.

Francesco GERACE

1962

Bologne

95.

Alfonso GERARDI

1962

Portomaggiore

96.

Alessandro GIACOVELLI

1976

Turin

97.

Giuseppe GIANNONE

1963

Rome

98.

Luciano GIANTESANI

1970

Ancône

99.

Andrea GIRELLA

1971

Orvieto

100.

Vincenzo GRISORIO

1968

Pescara

101.

Guido IANNUCCILLI

1948

Ancône

102.

Giuseppe IANNUZZI

1959

Bologne

103.

Gerardo IMBIMBO

1956

Sanremo

104.

Giuseppe IOBBI

1967

San Benedetto del Tronto

105.

Mario IULIANO

1949

Padoue

106.

Claudio IVALDI

1961

Nereto

107.

Vito LAFORGIA

1964

Ancône

108.

Davide LAMBIASE

2000

Pistunina-Messina

109.

Silvana LAMBIASE

2004

Pistunina-Messina

110.

Leonardo LEREDE

1971

Monopoli

111.

Maurizio LERTERI CAROLETTA

1969

Osimo

112.

Luca LETTERE

1967

Padoue

113.

Alberto LIBERATI

1964

Forano Sabina

114.

Ermete LIBERATORE

1970

Piedimonte Matese

115.

Antonio LIUZZI

1962

Grottammare

116.

Giuseppe LOPEZ

1970

Lanciano

117.

Danilo LUCARELLI

1964

Golfo Aranci

118.

Stefano MACRÌ

1958

Castel Maggiore

119.

Massimo MAGGI

1959

Correggio

120.

Giuseppe MALATO

1954

Ravenne

121.

Enzo MALLONE

1962

Aoste

122.

Pietro MANDIA

1952

Alexandrie

123.

Pasquale MANGIONE

1955

Corato

124.

Silvano MARCHETTI

1958

Falconara Marittima

125.

Silvano MARINI

1962

Monteprandone

126.

Piero MASSARO

1964

Monte San Vito

127.

Gaetano MATRECANO

1960

Senigallia

128.

Raffaele MELE

1964

Bari

129.

Giuseppe MICELLI

1970

Modène

130.

Luigi MIGLIARESE

1966

Bologne

131.

Andrea MIRAGLIA

1964

Montecassiano

132.

Anselmo MOCCI

1957

Olbia

133.

Giuseppe MORMILE

1948

Loreto

134.

Gianluca MUSIO

1975

Tricase

135.

Mario MUTTINI

1946

Sant’Antioco

136.

Alberto NASTASIA

1971

Rome

137.

Salvatore NIOSI

1965

Montechiarugolo

138.

Antonio OCCHIOCHIUSO

1948

Ascoli Piceno

139.

Antonio OLIVIERI

1955

Prato

140.

Aldo ORSINO

1961

Montemarciano

141.

Massimo PACI

1957

Rimini

142.

Burno PAGANO

1965

Civitavecchia

143.

Nicola PAGLIARINO

1965

Ravenne

144.

Salvatore PAGLINO

1959

Trieste

145.

Maurizio PALAZZO

1960

Parme

146.

Fulvio PALUMBO

1972

Rome

147.

Paolo PAPETTI

1961

Porto Recanati

148.

Carlo PAPPALARDO

1979

San Giorgio a Cremano

149.

Arcangelo PARIS

1957

Sigillo

150.

Carlo PASQUALI

1968

Ferrare

151.

Fedele PASTORE

1965

Ferrare

152.

Alessandro PATTI

1973

Ancône

153.

Riccardo PECCI

1963

Rimini

154.

Bruno Andrea PELAFIOCCHE

1966

Ferrare

155.

Domenico PELLECCHIA

1959

Salerne

156.

Marco PELLICCIA

1966

Milan

157.

Massimo PELONE

1959

Offida

158.

Renato PENNA

1958

Reggio d’Émilie

159.

Emilio PEPE

1959

Ancône

160.

Bruno PERA

1965

Guastalla

161.

Giovanni Pascal PERRONE

1968

Chiaravalle

162.

Luigi PETESE

1977

Scandiano

163.

Guido PIERI

1961

Bologne

164.

Giovanni PIERINI

1959

Porto Recanati

165.

Peppina PIGA

1945

Cagliari

166.

Antonio PISCOPIELLO

1956

Porto San Giorgio

167.

Calogero PUMA

1953

Ancône

168.

Giuseppe QUARTA

1959

Ravenne

169.

Gaetano RABUAZZO

1948

Galliera Veneta

170.

Egidio RAGO

1958

Maltignano

171.

Antonio RAVESI

1962

Reggio de Calabre

172.

Elio REGINELLA

1951

Martinsicuro

173.

Filippo RESTA

1948

Bologne

174.

Enrico RICCARDI

1956

Cisterna di Latina

175.

Pasquale RIGNANESE

1957

Porto Recanati

176.

Giovanni RIZZI

1972

Ancône

177.

Giuseppe ROMANELLI

1970

Fano

178.

Giampiero ROSA

1964

Civitanova Marche

179.

Fernando RUBERTI

1955

Sassari

180.

Filippo RUFFA

1960

Bologne

181.

Ferdinando SALLUSTIO

1962

Osimo

182.

Antonio Mosè SALVIGNI

1961

Senigallia

183.

Antonio SANTILLI

1955

Monsano

184.

Angelo SCARAFONI

1947

Rimini

185.

Vito Antonio SCARANO

1966

Mottola

186.

Angelo SCIALPI

1960

Ancône

187.

Marina SEDDA

1978

Milan

188.

Romina SEDDA

1974

Teddington

189.

Umberto SELVAGGI

1947

Castelfidardo

190.

Massimiliano SERINO

1970

Bologne

191.

Adriano SIUNI

1952

Masullas

192.

Dario SOPRANZETTI

1976

Rome

193.

Antonio Vincenzo SPERA

1956

Osimo

194.

Vincenzo STRATI

1951

Reggio d’Émilie

195.

Davide TANZI MORINI

1969

Collecchio

196.

Lorenzo TIZZANI

1948

Falconara Marittima

197.

Nunzio TUZZA

1960

Porto Recanati

198.

Roberto VACCARI

1951

Rimini

199.

Matteo VAINELLA

1961

Osimo

200.

Almeris VALVASON

1952

Selvazzano Dentro

201.

Alessandro VANACORE

1964

Ancône

202.

Walter VENTURA

1958

Osimo

203.

Roberto VERNESONI

1951

Quartu Sant’Elena

204.

Marco VERUCCHI

1969

Loreto

205.

Antonio VITALE

1969

Valsamoggia

206.

Vito Andrea ZACCARIA

1950

Reggio d’Émilie

207.

Marco ZANNETTI

1966

Sorbolo

208.

Giuseppe ZAPPALÀ

1953

Ancône

209.

Domenico ZINGARO

1963

Loreto

210.

Romeo ZULIANI

1959

Mogliano Veneto


[1] Compte tenu de ce que la décision définitive a été prononcé en l’espèce avant le 1er février 2022, date de prise d’effet de la modification apportée par le Protocole no 15 à la durée du délai prévu à l’article 35 § 1 de la Convention, le délai applicable en l’espèce est de six mois (Orhan c. Türkiye (déc.), no 38358/22, § 44, 6 décembre 2022).